PROJECT ÉDUCATIF ET PÉDAGOGIQUE

NOTRE PROJECT ÉDUCATIF

Le Centre Scolaire Saint-Remacle de Stavelot assure depuis plus de 150 ans une formation humaniste auprès des jeunes de la Haute Ardenne. Il a fait l’objet d’un programme de rénovation important et innovant finalisé en 2004, lui permettant ainsi de répondre aux défis de l’école de demain et des nouvelles technologies.

Situé en zone rurale, Saint Remacle accueile des jeunes de la Maternelle à la Rhéto dans un cadre agréable et familial propice aux échanges, aux rencontres et aux découvertes

Nos valeurs

L’équipe éducative du Centre Scolaire Saint Remacle, consciente du rôle qu’elle joue dans la formation des jeunes qui lui sont confiés, veut aider ceux-ci à se réaliser pleinement tant intellectuellement, physiquement, socialement que spirituellement. Dans cette dernière perspective, le projet éducatif de Saint Remacle s’appuie sur les valeurs humaines et évangéliques promues par le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique dans son document « Missions de l’Ecole Chrétienne » Saint Remacle veut accueillir chaque élève avec ses capacités et ses limites et l’encourager à aller jusqu’au bout de ses possibilités, lui apprendre le sens de l’effort et de la persévérance dans le travail. Chaque élève a droit à un regard bienveillant et à une attention particulière, il est encouragé, il est respecté dans ses erreurs comme dans ses succès. « La rigueur intellectuelle n’est rien d’autre que la passion de la vérité » A. FOSSION 

La rigueur intellectuelle n’est rien d’autre que la passion de la vérité

Saint Remacle se veut être une communauté de vie dans laquelle les relations entre toutes les composantes sont fondées sur le respect, l’échange, la responsabilité, dans laquelle chacun est appelé à vivre les valeurs évangéliques. L’école veut donc promouvoir le respect de soi et de l’autre, la tolérance, la justice, l’intériorité, la créativité, éveiller au sens du beau et de l’émerveillement.

Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes

Dans cette perspective, l’école veut éveiller à une conscience de citoyen responsable par l’apprentissage du dialogue, du pardon, de la solidarité, du service et de l’engagement. Une attention particulière sera accordée à la qualité de la communication entre les différents membres de la communauté scolaire. Chaque membre de cette communauté se veut ouvert au progrès et au changement.

Le maître, le vrai, n’est pas un magicien, mais un musicien. Il n’est pas un vendeur de sens, mais un chercheur de route

Notre projet pédagogique

Le projet pédagogique a pour but d’atteindre les objectifs exprimés dans le projet éducatif, dans le projet « Missions de l’école chrétienne » et dans le décret « Missions art.6 ».

Il peut s’articuler autour de 6 axes :

1. S’enrichir de la diversité des autres (socle culturel commun essentiel au « vivre ensemble »)

Notre école se veut d’abord un lieu où les jeunes et les adultes découvrent leur diversité sociale et culturelle comme une richesse à exploiter pour gran dir ensemble. Des moments et des lieux d’accueil sont gérés en commun de façon à valoriser l’expression de cette diversité. Les différentes sensibilités et les repères affectifs, culturels et cognitifs propres à chacun sont mis en valeur à travers diverses activités. Le souci de comprendre l’autre et de se faire comprendre traverse toutes les actions et démarches vécues, cela, en cohérence avec l’esprit de l’ Evangile. Les jeunes et les adultes approfondissent la construction de leur dimension sociale. Ils assument les conflits inhérents à la vie de groupe. En apprenant la réalité de la vie, ils apprennent aussi leur rôle de citoyens responsables.

2. Construire du sens

Nous considérons l’élève dans sa globalité (affective, cognitive, motrice, artistique, spirituelle) avec sa tête mais aussi son corps et son coeur. L’éducation s’adresse à la personnalité toute entière du jeune. Autant que faire se peut, l’enseignement des savoirs, savoir-faire, savoir-être se vivra en interaction entre les différentes disciplines afin de donner du sens aux apprentissages.

Le jeune prend une place centrale et active dans son propre apprentissage. Il est placé en situation où il doit se mettre en recherche en recourant à ce qu’il sait déjà, à ce qu’il sait faire mais aussi aux savoirs des autres. Les essais et erreurs font partie de la démarche pédagogique. L’erreur n’est pas pénalisante. L’élève se met en recherche, prend des initiatives et des responsabilités. Le jeune développe son intuition et sa créativité pour construire une solution.

Cette pédagogie motive, stimule, replace les apprentissages dans des situations qui permettent aux jeunes de leur donner du sens et d’appréhender notre propre culture (travail bien fait, sens de l’effort…), et ce, dans le respect des programmes validés par le pouvoir subsidiant.

Néanmoins, en matière d’accompagnement pédagogique, il n’existe pas une seule bonne stratégie. Nous veillons à développer des stratégies efficaces et variées. L’organisation des apprentissages peut se concevoir selon des modalités différentes, partant du complexe vers le simple et vice-versa. L’essentiel est que les élèves trouvent tant la maîtrise des savoirs, des savoir-faire que sa capacité à les mettre en lien.

3. Pratiquer la différenciation

Tous les jeunes sont différents. Chacun a sa façon d’entrer dans l’apprentissage proposé, d’y réagir selon sa personnalité, son rythme, sa culture. Chaque élève appréhende les choses de manière spécifique. Devant cette diversité, il est important que les approches pédagogiques soient différenciées, qu’elles impliquent tour à tour les différents sens, qu’elles varient les supports, les types d’appréhension et d’expression.

Cette prise en compte de chacun n’est pas sans limite et le degré d’hétérogénéité soutenable pédagogiquement n’est pas infini. Il ya donc un nécessaire et difficile compromis à trouver entre la prise en compte des individualités et du collectif-classe et ne pas perdre de vue l’acquisition des compétences requises.

4. Pratiquer l’évaluation formative

Dans les différentes tâches proposées aux élèves, chaque erreur est une indication importante à relever par l’enseignant. Elle révèle l’acquisition ou non d’un savoir ou d’un savoir-faire. L’erreur exprime la représentation personnelle de l’élève. La confrontation des représentations multiples des élèves permet l’ajustement utile pour chacun d’eux.

A l’école, l’élève n’apprend pas pour être évalué, mais l’évaluation de ce qu’il produit est nécessaire, afin d’organiser, pour lui, les séquences les plus appropriées. C’est la raison d’être des remédiations ou des PIA (Plans Individuels d’Apprentissage). Evaluer le travail produit par un élève consiste à prélever des indications pertinentes pour l’aider à améliorer la qualité de sa production.

Trois démarches d’évaluation sont à distinguer :
– l’évaluation formative : l’évaluation effectuée en cours d’activité visant à apprécier le progrès accompli par l’élève et à comprendre la nature des difficultés qu’il rencontre lors d’un apprentissage; elle a pour but d’améliorer, de corriger ou de réajuster le cheminement de l’élève ; elle se fonde en partie sur l’auto-évaluation (décret « Missions », art. 5 );
– les épreuves à caractère sommatif : épreuves situées à la fin d’une séquence d’apprentissage et visant à établir le bilan des acquis des élèves (décret « Missions », art. 5 ) ;
– les évaluations certificatives débouchent sur l’obtention d’un certificat d’études délivré sur la base d’épreuves externes communes.

  • fin de 6ème primaire : sur le CEB
  • fin du 1er degré du secondaire sur le CE1D
  • fin du 3ème degré du secondaire sur le CESS

5. Exercer un métier collectif

Les enseignants, avec tous les partenaires de l’école, sont solidairement responsables de leur mission au service des élèves. La collaboration de tous est requise pour aider chaque jeune à développer les mêmes compétences de 2 ans et demi à 18 ans et pour assurer son développement global, à la fois intellectuel, affectif, psychologique et moteur. Cela n’est possible que grâce à un travail de concertation permanent entre les enseignants au sein de l’équipe éducative. Les échanges et partages au sein d’un même cycle et d’un cycle à l’autre sont les atouts d’une réelle continuité des apprentissages organisés. Celle-ci incite chaque enseignant à ne pas considérer sa profession comme un engagement individuel face à ses élèves, mais comme un investissement dans les aspects collectifs de son métier.

6. Construire une communauté ouverte sur le monde

L’école n’est pas seule ; elle doit tenir compte des réalités politiques, économiques et sociales et permettre aux jeunes de s’impliquer dans cette réalité et d’utiliser les ressources de son environnement. C’est ainsi que notre école sensibilise chacun à l’usage des nouvelles technologies, en veillant au respect de la vie privée. Elle s’investit dans la sensibilisation à l’écologie. Elle collabore avec de nombreux partenaires culturels et associatifs.